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Services

"Les cliniciens, sexologues ou psychologues utilisent les mêmes grandes approches et/ou outils thérapeutiques. Ils sont habilités à évaluer, à diagnostiquer et à traiter des problèmes similaires de façon complémentaire. Le sexologue aura cependant la préoccupation d’intervenir à partir d’un modèle de fonctionnalité en « santé sexuelle » plutôt qu’à partir d’un modèle de pathologie (tel qu’utilisé en psychologie et en psychiatrie). 


Le sexologue clinicien a pour objectif de combattre la pathologie, et surtout, d’établir les bases essentielles d’un fonctionnement relationnel, créatif et sexuel optimal, orienté vers le plaisir de vivre au sens global du terme. Le travail thérapeutique est donc orienté vers le plaisir d'être vivant, d'être actif, d'être productif, d'être créateur, d'être en relation saine avec soi-même et avec autrui. Ceci inclus, de nombreux plaisirs. À titre d'exemple : celui de travailler, de communiquer, de vivre en intimité, de s'engager, de s'impliquer dans un projet de vie avec une autre personne, de fonder un foyer, de se reproduire, d’être en relation amoureuse, de communiquer, d'éduquer, de transmettre des valeurs, de prendre soin de la relève, etc. En un mot, le sexologue s'occupe d'éduquer, de guider, de traiter, de dissoudre au besoin, tous les empêchements qui empêchent l'individu d'atteindre le plaisir partout dans sa vie en général (famille, couple et milieu de travail), en incluant bien sûr, la le plaisir dans la sphère intime, dans ses dimensions émotionnelles, affectives et génitales en particulier. 


Les recherches de Mélanie Klein (1996) font la preuve que quatre-vingt-cinq pour cent (85%) des clients qui consultent en sexologie jouissent par ailleurs d'une bonne santé mentale selon les deux (2) principaux critères de la santé mentale tels que définis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS en 1974), à savoir :

  • avoir la capacité de s’adapter, de créer, de produire, de maintenir et de conserver un travail sur un long cours, et ainsi que la
  • capacité d’établir, de vivre, d’entretenir et de maintenir des relations interpersonnelles saines, harmonieuses et chaleureuses sur une longue durée."

Psychothérapie

Approche Existentielle

L’approche existentielle, en sexothérapie, considère la sexualité comme faisant partie intégralement de l’identité de tout être humain. Elle s’intéresse aux comportements, aux sentiments, aux émotions et aux besoins de la personne. Plus particulièrement, les sexologues de cette approche ont développé une capacité d’ouverture qui leur permet de comprendre l’expérience de vie générale de leur client, de leur vie amoureuse, de leur vie affective et de leur vie sexuelle. Les entretiens thérapeutiques, tout en résolvant un problème sexuel, favorisent un mieux-être sexuel de la personne dans sa vie d’homme ou de femme. Les séances sont individuelles et habituellement prévues à raison d’une rencontre par semaine. La durée varie selon les besoins et la personnalité du client, l'alliance thérapeutique établie et les résistances du client.

Sexologie

"La sexualité se définit comme un mode d'intégration et d'expression qui doit trouver son équilibre 

et passe donc par un processus de réalisation de soi.

La sexualité représente la dimension la plus intime de notre personnalité."

- 31 mai 2011

Approche Sexocorporelle

L’approche sexocorporelle est une approche scientifique exclusive aux sexologues. L'approche sexocorporelle a été développée par le Professeur Jean-Yves Desjardins Phd., co-fondateur de l'implantation du programme de formation en sexologie, offert par l'Université de Québec à Montréal (UQAM) depuis les années 68-70. Le Professeur Jean-Yves Desjardins, décédé en septembre 2012 à l'âge de 80 ans, a développé cette approche sur une période de 40 ans, en collaboration avec la communauté scientifique internationale, via l'Institut Sexocorporel Internationnal (ISI). C'est une approche thérapeutique globale puisqu’elle intègre le corps, les sensations, les émotions, les symboles et la compréhension. Par le biais du corps et sous l’angle de la santé sexuelle, cette démarche, au moyen d’apprentissages adéquats et d’un travail de conscientisation, permet de corriger les dysfonctions sexuelles en tenant compte des lois du corps. Travailler avec le corps permet de rejoindre des blocages et des émotions profondes. Cette approche favorise donc, par le fait même, la modification du champ psychique et émotionnel. Les entretiens sont individuels. La durée est habituellement de 10 à 30 séances.


Approche Psychodynamique/Sexoanalytique

Avec une spécificité jungienne et fortement influencées par les courants analytiques et faisant appel à la notion d’inconscient, ces approches établissent un lien entre les difficultés actuelles et les expériences, les conflits refoulés et non résolus de l’histoire personnelle. La personne est ainsi amenée à prendre progressivement conscience de l’influence des conflits inconscients sur son fonctionnement actuel afin de les comprendre et de s’en dégager graduellement.


La thérapie jungienne est d'abord une démarche psychodynamique, au sens classique du terme, en ce sens qu'elle se fonde sur le pouvoir créateur et libérateur de la parole. Au-delà du passé, qui reste révolu pour chacun, un recours est possible à travers la parole dans cette relation particulière qu'est la relation thérapeutique, où la personne qui écoute reste neutre. Parler à un ami ou à un proche ne suffit pas, il faut, pour qu'un changement puisse s'amorcer, que l'on s'adresse à un inconnu. La distance thérapeutique est donc avant tout une distance de respect.


L'analyse jungienne ne s'adresse pas seulement aux névroses, aux dépressions, aux troubles psychosomatiques. Elle s'adresse aussi à toute personne "en recherche", désireuse de se comprendre ; à toute personne qui souffre à l'intérieur d'elle-même d'un sentiment de vide, pour qui la vie a perdu sa saveur. Et ceci sans limitation d'âge.


Le message de Jung est que, pour peu que nous acceptions de regarder à l'intérieur de nous, un changement est possible. Selon lui, l'inconscient contient des forces vives qui permettent un processus dynamique de transformation de la personnalité. Jung nomme ce processus individuation.


La démarche jungienne vise à dégager le sens de la souffrance.